Princesse d'ailleurs

3 juin 2013

"Pour qui regarde bien, l'immensité n'est jamais loin."

Princesse d'ailleurs
Enjolet,Catherine.
144 pages
Éditions Phébus (1997)
Collection Littérature française

C'est l'histoire d'une enfance. Une enfance qui ne sait ni se vivre ni se dire, bâillonnée qu'elle est par la souffrance ordinaire des jours. La gamine que nous suivons au long des murs gris a toute la rue pour elle, mais cette liberté ne lui est rien. Toujours un peu dans les nuages, on dirait qu'elle passe son temps à chercher une porte de sortie : une porte qui n'existe peut-être pas.

Extrait :

«On me promène parmi les cris des camelots, les airs d'accordéon, les goualantes des bistrots. Ça sent la rance, le vin, la soupe. Il fait bon. On me met dans les bras des garçons, sur les épaules du marchand de couleurs, des vendeurs de l'Humanité Dimanche, sur le genou du rempailleur unijambiste ; il lui reste une jambe que lui a laissée la guerre, il faut qu'elle serve. La rue tourne comme un manège. On me fête. Libérée de mon cancan de verre, je suis la Princesse. On me pare. La Princesse de la rue Mouffetard.  »

Mon avis :

Une lecture très différente de ce que je peux présenter d'habitude. Mais il s'agit d'une auteure française, parisienne et de surcroît de ma famille.
C'est dans les descriptions des rues de Paris, de la vie de l'époque qu'on suit la jeune fille. Sa vie est difficile, triste. Le style de l'auteure est particulier. Des phrases courtes qui se suivent les unes après les autres. Parfois un seul mot qui donne le rythme au récit. La répétition de certaines phrases qui accentuent la noirceur de la vie de la petite fille.





À propos de Sariah'Lit:

Stéphanie, férue de lecture et blogueuse depuis 2013. Elle ne passe pas une journée sans avoir un livre entre les mains pour s'évader.

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